samedi 3 septembre 2016

#1 Cultivons nous !


La culture et plus précisément les livres, la musique, les films, les séries, etc... prennent une grande place dans ma vie. En effet, je suis toujours très curieuse de découvrir de nouvelles œuvres mais je ne trouve jamais le temps de tout découvrir. Par conséquent, j'ai une pile monstrueuse de livres à dévorer, une liste énorme de films et séries à regarder sur Netflix et mon disque dur et de la frustration de ne pas pouvoir prendre le temps de tout voir (sans binge-watcher bien sûr). Via mon blog, je souhaiterai faire partager avec vous certaines de mes découvertes (récentes ou pas) et ainsi avoir votre avis sur ces œuvres et vos œuvres préférées également. 

Aujourd'hui, je vais vous parler de mes deux derniers coups de cœur. 

Le premier est un livre écrit par la journaliste française Florence Aubenas, Le Quai de Ouistreham, sortie en 2010. 





Pour être honnête, je ne sais plus vraiment pourquoi ce livre figurait dans ma pile de livres à lire. Puis en le parcourant, je me suis rappelée pourquoi.
En effet, dans ce récit journalistique, Florence Aubenas plonge dans le monde de la précarité, du combat au quotidien de toute une population pour obtenir quelques heures de travail afin de survivre (et non de vivre convenablement). La journaliste se fait alors passer pour une femme fraîchement divorcée, n'ayant jamais travaillé et sans aucune qualification. Elle choisit la ville de Caen où elle s'installe dans une chambre meublée et a pour seul but de chercher un travail dans le secteur de l'entretien et plus précisément un CDI.  

Ainsi se suivent les galères, les humiliations, la misère mais également différents portraits touchants et des scènes assez cocasses. La journaliste Raphaelle Rérolle, du journal Le Monde, écrivait que "Le Quai de Ouistreham n'est pas une démonstration : c'est un récit qui en dit plus que beaucoup de thèses.". En effet, à l'heure où les lois Travail sont pondues par des personnes n'ayant jamais passé d'entretien d'embauche, il est important de prendre connaissance de ce type de récit d'immersion afin d'avoir une vision réaliste de toute cette population oubliée qui ne cesse malheureusement de croître de jour en jour. Actuellement, des émissions telles que "La Rue des Allocs", diffusée sur M6, me dégoutte car non, les chômeurs ne passent pas leur temps à boire des coups, jouer au loto et trouver la moindre faille administrative afin d'avoir plus d'allocations. 

Je remercie donc Florence Aubenas d'exercer réellement le métier de journaliste d'immersion sans tomber dans le voyeurisme ou le sensationnel, de faire preuve d'empathie et de se fondre réellement dans la masse. Ainsi, la journaliste dresse un portrait tendre et réaliste de personnes dignes et courageuses, également d'un univers dur mais où la générosité, l'entraide et la débrouille sont les valeurs dominantes de chacun.


Afficher l'image d'origine


Pour finir sur une oeuvre un peu plus légère, je vais vous parler de mon deuxième coup de cœur: la série Stranger Things diffusée sur Netflix depuis le 15 juillet dernier. Je vais être franche, au départ la série ne m'attirait pas du tout. En effet, la série fait référence à de nombreux films des années 70 et 80 qui m'ont toujours plus ou moins laissé de marbre tels que Alien, E.T, Poltergeist, etc.... Mais voyant l'engouement pour cette série sur de nombreux blogs et magazines, j'avais décidé d'appliquer l'un des principes fondamentaux du marketing: toujours laisser sa chance au produit ! 

J'ai donc commencé le premier épisode et l'ambiance paranormale, les  jeunes héros et la musique hypnotique m'ont très vite happé. Et pourtant l'histoire n'est pas très originale: un jeune garçon disparaît, ses copains partent à sa recherche, une mère hystérique (merci Winona Ryder) fait tout pour le retrouver en s'associant avec un chef de police empêtré dans ses vieux démons, des adolescents en pleine crise et une petite fille mystérieuse au crane rasée sortant de nulle part et qui possède des supers pouvoirs.

Mais, petit à petit, la tension augmente et les différents morceaux du puzzle s'assemblent au fil des épisodes. On se laisse alors attendrir par la naïveté des trois jeunes garçons (qui ont l'espoir de tuer le monstre avec un lance pierre, j'adore!) et de l'étrange petite fille Eleven au lourd passé. La série est découpée en huit épisodes d'une cinquantaine de minutes. Personnellement, j'ai regardé la saison en une semaine car je pars toujours du principe qu'une bonne série, c'est comme du bon vin, ça se déguste. Mais au fond, si j'avais écouté mon compagnon, nous l'aurions regardé en une nuit (mais pas dans le noir, hein!).


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire